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Football

"Nous sommes capables de battre ce genre d'équipes", Bruno Genesio se confie avant le match contre la Juventus en Ligue des Champions

Baptiste Retter
"Nous sommes capables de battre ce genre d'équipes", Bruno Genesio se confie avant le match contre la Juventus en Ligue des ChampionsDAZN
Lille, en bonne dynamique en Ligue 1, se prépare pour un match crucial contre la Juventus en Ligue des Champions. Bruno Génésio, le coach lillois, aborde la forme de son équipe, la préparation de ce match décisif, et les absences importantes qui pourraient peser.

À la veille du match crucial contre la Juventus en Ligue des Champions, Bruno Génésio, entraîneur du LOSC, a tenu une conférence de presse pour faire le point sur l’état de son équipe. Les Lillois, dans une bonne dynamique en Ligue 1 et en LdC, cherchent à poursuivre sur cette lancée. Génésio a également commenté les nombreux absents pour cette rencontre et a évoqué la nécessité de jouer avec engagement face à une équipe italienne toujours redoutable.
 

Les joueurs absents pour le match contre la Juventus
 

"Ethan (Mbappé) est toujours à l'arrêt. Rémy Cabella n'est pas rétabli. Ousmane Touré et Thomas Meunier se sont blessés contre Lyon. Ismaily n'est pas rétabli pour postuler à une place dans le groupe." L'entraîneur lillois a aussi rappelé les absences longue durée de Tiago Santos, Samuel Umtiti et de Nabil Bentaleb. Hakon Haraldsson est aussi indisponible, alors qu'André Gomes n'est pas qualifié pour la Ligue des champions."
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Ce match sera-t-il différent ?
 

"Chaque match de Champions League est différent, mais il y a un paramètre indispensable pour faire un résultat : c’est l’engagement. Comme les équipes italiennes, la Juventus est très bien organisée, très difficile à jouer. C’est important d’avoir conscience d’avoir déjà fait deux exploits dans cette compétition. On va donc jouer notre chance à fond, on a notre public qui va nous donner de la force. (...) Avant le Sporting, au Portugal, le Real et puis à nouveau l'Atlético à Madrid, on aurait peut-être pu prévoir d’avoir un ou trois points. On en a six aujourd’hui en ayant passé deux des plus grosses équipes de notre groupe ; il reste la Juve, quand même, et Liverpool. Mais cela donne de la confiance ! Cela ne signifie pas que nous sommes qualifiés, mais comme je le disais, cela montre que nous sommes capables de battre ce genre d’équipes. Encore une fois, ce sera très difficile."
 

Faut-il mettre plus de respect sur Lille ?
 

"Plus de respect pour Lille ? Je ne fais pas attention à tout ça. Les équipes nous prennent certainement plus au sérieux. Concernant ce qu'on dégage, je n'ai pas forcément vu de changement par rapport à tout ça », lâche le technicien français avant d’évoquer le manque de considération des entraîneurs tricolores en France. « Être le défenseur des entraîneurs français, oui. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'entraîneurs étrangers de grande qualité. Je trouve, et c'est très français, qu'on valorise plus les gens qui viennent de l'étranger plutôt que les Français. Prenons l'exemple d'Eric Roy. Est-ce qu'on entend beaucoup parler de lui ? Il fait des choses extraordinaires en Ligue des champions et en championnat. Mais on n'en parle pas énormément."
 

La réussite de David sur les pénaltys
 

"Il s'exerce quasiment chaque veille de match, le plus souvent sans gardien... et le plus souvent, c'est à côté. Donc je le chambre parfois. Mais sa grande force, c'est qu'il a un sang qui est très froid, et c'est la grande qualité pour tirer un penalty. C'est de la gestion des émotions, ce n'est pas le geste technique. Faire abstraction de toutes les conséquences que peut avoir la réussite ou non de son penalty. Et là-dessus, il est imperturbable. Il l'est aussi dans son jeu. Il a une grande confiance. Il peut rater deux occasions nettes dans un match, ce n'est pas ce qui va le faire douter sur la troisième. C'est sa grande force."
 

Est-il agacé par le manque de considération des entraîneurs français ?
 

"Être le défenseur des entraîneurs français, oui. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'entraîneurs étrangers de grande qualité. Je trouve, et c'est très français, qu'on valorise plus les gens qui viennent de l'étranger plutôt que les Français. Prenons l'exemple d'Eric Roy avec Brest. Est-ce qu'on entend beaucoup parler de lui ? Il fait des choses extraordinaires en Ligue des champions et en championnat. Mais on n'en parle pas énormément."
 

Considère-t-il qu’une victoire ce soir serait synonyme d’une qualification pour les barrages ?
 

"Statistiquement, on aurait deux chances sur trois pour intégrer les barrages. Sur ma causerie, je n’en parlerais pas. Je parle plus de la façon de jouer et de comment atteindre le résultat. Mais c’est vrai qu’en cas de résultat positif [ce soir], on ferait un grand pas vers la qualification. Ce qui serait après quatre matchs, surtout en ayant affronté trois équipes des chapeau 1 et 2, ce serait quelque chose d’extraordinaire. Mais ce sera encore compliqué ce soir."