L’international tricolore est une légende du RC Lens. Joueur du club de 1962 à 1968, il a inscrit plus de 70 buts. Petit-fils et fils de mineurs polonais, l’ancien attaquant est invité aujourd’hui pour donner le coup d’envoi fictif de Lens-Montpellier à Bollaert. Un jour particulier pour Lens, qui célèbre la Sainte-Barbe « C’est ma grande fierté d’être venu aujourd’hui. J’ai un plaisir, vous ne pouvez pas savoir », confie l’ancien joueur à DAZN.
Le Lensois fait ses débuts à 10 ans au club de Billy-Montigny. Il sera par la suite repéré par Henri Trannin, iconique recruteur du RC Lens. Une signature symbolique, qui permet alors à son père, jusqu’ici mineur de fond, de devenir employé des Houillères pour l’entretien de Bollaert. « Lorsque j’ai signé mon premier contrat professionnel, je l’ai signé à condition que mon père sorte de la mine, confie Georges Lech au micro de DAZN. Vous vous rendez compte ? Je n’ai pas pris d’argent quand j’ai fait ça. Mon père tondait les pelouses et je courais à côté, c’est magique. »
Plus jeune buteur français
A 18 ans, Georges Lech devient international. Il honore sa première sélection contre la Bulgarie le 26 octobre 1963 (3-1) avant de devenir le plus jeune buteur tricolore de l’époque. C’était contre la Suisse le 11 novembre 1963 (2-2).
A 79 ans, il est revenu sur sa vision du football d’aujourd’hui. « Le football a changé, c’est différent. C’est très tactique et c’est très physique, analyse l’ancien international. Ça va plus vite. Mais le ballon reste rond. Pour certains c’est carré, pour d’autres, c’est rond. La différence est là. »