Trois semaines après la victoire de l'Allemagne en Coupe du Monde contre la Hongrie, les douaniers de Menin interceptent un homme se présentant comme Zakariàs, désirant jouer pour le LOSC. Gaston Davidson, le chef des supporters lillois, informe le président du club, Louis Henno, qui organise rapidement une conférence de presse et un match amical contre le FC Rouen.
Les doutes émergent dès le début concernant les journalistes. Dans l'autocar, les joueurs sont un petit peu surpris en entendant parler du pseudo Zakariàs, qui dit à Strappe et à Vincent : "Si ça ne va pas, donnez-moi le ballon, je marquerais deux, trois buts". Le véritable Zakariàs, depuis Budapest, envoie un télégramme se moquant de la situation quelques minutes avant le début du match, mais c'était trop tard. Le faux Zakariàs, en réalité Ladislas Vereb, un légionnaire déserteur, peine à lacer ses chaussures et joue maladroitement, blessant gravement le rouannais, Melchior. Au moment du pugilat sur le terrain, les gendarmes interviennent, arrêtant Vereb.
Il est condamné à deux mois de prison, tandis que Henno fait face à la moquerie de toute la France footballistique. Cette farce, bien que cocasse, reste une leçon mémorable pour le LOSC et le football français.