Cédric Doumbè is back. Non pas dans l’octogone ce samedi, mais plutôt dans le cadre d’un nouveau concept, « Doumbè Decide. » A l’occasion du PFL Lyon qui va voir s’affronter Abdouraguimov et Starapoli, Doumbè sera présent pour offrir un contrat. Huit combattants français vont s’affronter. A la clé, un contrat au PFL. Mais Cédric Doumbè n’a pas pas pour autant oublié sa carrière. « On pourrait se dire que j’oublie l'entraînement, qu’on me voit partout. On me voit plus sur les plateaux qu’à l'entraînement. Mais non moi, je suis un petit malin », détaille la star du PFL auprès de DAZN.
Un choix justifié par le développement de la discipline. « Oui on me voit partout, mais je fais ça, pas seulement pour moi, mais je fais surtout ça pour le MMA, pour ceux qui vont arriver derrière, parce que c’est comme ça que tu construis pour ton image, ton héritage », explique Cédric Doumbè.
De combattant à futur acteur
Après sa carrière en kick-boxing, Cédric Doumbè s’est orienté vers le MMA. A 32 ans, il compte 6 victoires pour 1 défaite. Mais pour autant, le franco-camerounais avait d’autres objectifs au départ. « À la base, je voulais être acteur, comédien, j’aime bien être devant la caméra et interpréter un rôle, explique le combattant à DAZN. Je suis à l’aise. Le fait d’être invité sur ces plateaux-là, me permet aussi de préparer ma transition dans le cinéma pour avoir des contacts. » Avant d’ajouter : « Mais d’échanger aussi tout simplement pour faire découvrir le MMA, le sport de combat. »
Ce n’est qu’en janvier 2020 que le MMA est légalisé en france, sous le mandat de Roxana Maracineanu, alors Ministre des Sports. Une discipline en plein essor, très vite mise en avant par des ambassadeurs du sport, à l’image de Cédric Doumbè et d’autres combattants qui ont fortement contribué à l’exposition que la discipline a aujourd’hui. « Je veux rendre accessible le MMA à tous les publics. Je veux déconstruire cette image du sport violent qui n’est que pour les jeunes de cités, les brutes, confie Doumbè à DAZN. Non là, c’est vraiment Gladiator des temps modernes. Mais dans cette phrase, il y a modernité. Je veux montrer que le MMA n’est pas plus violent que le rugby, ni plus violent que le football. »